la Nuit de la gavotte se déroule du 15 au 17 septembre 2006. Le vendredi soir : soirée cabaret avec le duo Noluen Le Buhé et Régis Huiban, et Potsawt Elektrik. Le samedi, stage de Kan Ha diskan animé par Marie-Laurence Fustec et Nanda Trodeg. Nuit de la Gavotte avec Kerdoncuff/Le Floc'h, Crépillon/Bigot, Josset/Martin, Riou/Irvoas, Josset/Martin, Mennetaeu/Le Menn... Dimanche : fest-deiz tirage au sort, 3ème édition, ...
De la gavotte, rien que de la gavotte...
Dañs Tro a vu le jour en 1989 à Poullaouën (ancienne capitale du folklore breton !). Cette association est le fruit de l’union de quelques sonneurs et chanteurs du pays montagne et de Louis Lofficial (qui chante uniquement le premier janvier et encore, pas avant 23 heures !). Leur idée était d’organiser un fest-noz au cachet particulier : douze heures de gavotte non-stop. Cette formule s’est maintenue pendant quatre ou cinq ans avant d’évoluer vers une autre plus sage : La Nuit de la Gavotte.
En 1994, un nouveau bureau a pris le relais tout en gardant la même optique, à savoir sensibiliser un large public aux traditions orales de Poullaoüen et sa région. Les activités de Dañs Tro se sont diversifiés aux cours des années : organisation de veillées, de la première journée des Rencontres Internationales de la Clarinette Populaire le Jeudi de l’Ascension, en collaboration avec l'association Paotred An Dreujenn Gaol de Glomel, un concert en collaboration avec le festival Dre ar Wenojenn, des stages de musiques et de danses, et bien sûr la Nuit de la Gavotte le troisième week-end de septembre. Le but est d’organiser des évènements de qualité qui doivent conserver un caractère convivial.
La gavotte ?... Qu'est-ce que c'est ?...
Défintion d'après le Larousse 98
" Danse française éxécutée en couple, pratiquée sous plusieurs formes entre le 16ème et le 18ème siècle et fixée comme danse folklorique bretonne au 19ème. Pièce instrumentale de rythme binaire et d'allure modérée. "
Définition d'après le " Catholicircus Britanichon " (1273)
" Sorte de danse tribale communautaire, éxécutée en rond par les centre-bretons ruraux, lors des solstices, pour honorer leurs dieux et rendre leurs femmes fertiles !!! Cette coutume ancestrale provoquait des états de transe indescriptible (forte absorption d'hydromel et de chouchenn) et créait des scènes d'hystérie collective frisant la démence (aujourd'hui encore on peut constater ce phénomène lors d'une veillée rituelle à Poullaouën le troisième week-end de septembre...). Pendant de nombreuses années les folkloristes tentèrent de réimplanter cette danse et ses rites dans dautres secteurs géographiques de Haute et Basse Bretagne mais sans résultat probant. Pour exemple citons le pays de St Vincent sur Oust, ou bien encore celui de Mendon ."
L'histoire
La Nuit de la Gavotte est aujourd’hui un événement incontournable de la vie culturelle du Centre-Bretagne. Organisée sur trois jours, le troisième week-end de septembre, à Poullaouën, elle accueille environ un millier de personnes autour d’un thème qui est le même depuis le début : la gavotte.
C’est en 1989 qu’une équipe de sonneurs, chanteurs autour de Louis Lofficial décide d’organiser les « 12 heures de la gavotte », avec à l’esprit, il est vrai, le rêve d’en faire les 12 heures officielles de la gavotte ! Dans Tro (« danse en rond » en breton) est créée, et propose au public de ne danser que de la gavotte, 12 heures durant. Les premières éditions voient donc affluer environ 300 à 400 personnes autour d’un thème fédérateur, la gavotte. Les meilleurs sonneurs et chanteurs se retrouvent à la salle des fêtes chaque dernier samedi du mois d’avril.
Du sang neuf
Au bout de quelques années, en 1994, l’équipe d’origine est relayée par quelques jeunes (l’équipe actuelle) soucieux de perpétuer l’événement qui est déjà simplifié en une Nuit de la Gavotte. La manifestation reprend un second souffle pour atteindre progressivement une affluence de 600 danseurs lors du dixième anniversaire célébré en 1999. La date est déplacée sur une période moins chargée en événements culturels, le mois de septembre.
Parallèlement, cette nouvelle équipe greffe autour du fest-noz du samedi soir quelques animations afin de consacrer tout un week-end à la gavotte et à son terroir. En 1998, les premiers stages musicaux (biniou/bombarde, accordéon chromatique, kan ha diskan, treujenn gaol, harpe) sont proposés et accueillent une cinquantaine de stagiaires le samedi après-midi. Depuis 2003, ces stages sont prolongés par une conférence-débat autour du thème lié à la danse (l’apprentissage du kan ha diskan, la démarche personnelle du sonneur et l’indispensable immersion fondatrice…). L’association consacre, également, le vendredi soir à une veillée ou un concert (Bugel Koar, Ilù, Régis Huiban Quartet…). Le week-end est aussi complété par une randonnée musicale et un fest-deiz suivant les éditions.
Aujourd’hui, la Nuit de la Gavotte ne se contente donc plus d’une soirée mais d’un week-end entier consacré à ce terroir.
Source: http://www.dans-tro.org/