C'est Elise qui est la forme française d'Elisabeth ?
Ou Elisabeth qui est la forme anglaise d'Elise ?
Et bien rien à voir :
ÉLISABETH (Sainte) de Hongrie, Elisabeth (serment de Dieu, en hébreu), honorée le 17 novembre.
Élisabeth, fille du roi de Hongrie, André II, naquit en 1207, et fut élevée par sa pieuse mère, Gertrude, dans l'amour de Dieu et du prochain. Elle était à peine âgée de quatorze ans, lorsqu'elle épousa le landgrave de Thuringe, Louis IV, dit le Saint, auquel elle avait été fiancée dès son bas âge. Dans le haut rang où Dieu l'avait appelée, Élisabeth donna l'exemple de toutes les vertus chrétiennes ; humble, charitable, soignant elle-même les malades, occupée sans cesse du bonheur de ses sujets. Elle consacrait ses heures de loisir à filer de la laine avec ses dames d'honneur, et elle en faisait ensuite, de ses propres mains, des vêtements qu'elle distribuait aux pauvres. Tandis qu'elle s'imposait, par esprit de pénitence, des privations et les plus rudes austérités, elle réservait pour les indigents les mets de sa table. Pendant une famine qui désola la Thuringe, elle nourrit plus de neuf cents malheureux, et quand elle eut épuisé tout l'argent de ses revenus, elle vendit ses joyaux.
Cependant la vie d'Élisabeth, jusqu'alors si heureuse, allait être soumise à de bien tristes épreuves. Son époux mourut à Otrante, au moment où il allait s'embarquer pour la terre sainte. Veuve avec trois enfants en bas âge, sans défense contre ses ennemis, elle fut dépouillée de la régence par Henri, frère du landgrave, qui poussa la cruauté jusqu'à la chasser du palais, et défendit, sous les peines les plus sévères, aux habitants des cités voisines, de la recevoir dans leurs maisons. Pas un asile ne s'ouvrit pour recevoir l'infortunée princesse et ses petits enfants dans ce pays où elle avait répandu tant de bienfaits. Soumise avec une sainte résignation à la volonté de Dieu, elle entra dans une église, où elle fit chanter un Te Deum en actions de grâces de ce qu'elle avait été jugée digne de souffrir. Après avoir erré quelques jours, souffrant la faim et le froid, elle se rendit auprès de l'évêque de Bamberg, son oncle, qui lui donna une maison auprès de son palais. Toutefois, ses malheurs et ses vertus excitèrent bientôt la piété et l'indignation des seigneurs qui étaient restés attachés à la mémoire de son époux ; ils voulurent lui faire rendre le pouvoir dont elle avait été si injustement dépouillée. Élisabeth demanda seulement et obtint que les droits de ses enfants fussent assurés. Revenue en Thuringe, elle passa le reste de ses jours dans la retraite et dans la pratique des vertus qui avaient fait le bonheur et la consolation de sa vie. Elle mourut à l'âge de vingt-quatre ans et fut canonisée par Grégoire IX, en 1235.
L'Église honore aussi, outre sainte Élisabeth, mère de saint Jean-Baptiste, sainte Élisabeth, reine de Portugal, le 8 juillet ; sainte Élisabeth, abbesse, le 18 juin ; sainte Élisabeth, dite la Bonne, le 5 décembre.
Femmes remarquables qui ont porté le nom d'Élisabeth : Élisabeth, reine d'Angleterre (1558-1603) ; Élisabeth, princesse palatine, remarquable par son amour pour les sciences (1618-1680) ; Élisabeth de France, sœur de Louis XVI, dont elle partagea la captivité au Temple et qui périt sur l'échafaud en 1794.
Le prénom français et anglais et le même.
Elise, Elisa vient par contre de Elisée qui lui même vient de Eliseus (salut de Dieu, en hébreu), qui était un saint, prophète à Samarie, en Palestine, honoré le 14 juin.
Donc : site aproximatif